Durant 8 semaines, les participants qui sont allés au bout du Mooc #ArchInfo, consacré à l’ architecture de l’information et organisé par l’ENS de Lyon. ont développé les différentes compétences d’un architecte de l’information, à travers 6 activités :
Séquence 1 : Une réflexion sur les définitions possibles de ce domaine (L’Ours polaire et les autres)
Séquence 2 : Les mains dans le code avec HTML et CSS (Jules Renard)
Séquence 3 : Un exemple de structure de site, l’arborescence (Un chef à la cabane)
Séquence 4 : Un exemple de structure de données, le schéma relationnel (Collège XYZ)
Séquence 6 : l’expérience utilisateur, au centre de la Méthode de Garrett
Nous avons ainsi plus ou moins remonté les étapes de la création d’un système d’information selon J. J. Garrett.
La démarche en cinq niveaux de Jesse James Garrett n’est elle-même qu’une des méthodes possibles. Un défaut de celle-ci est de s’en tenir à un seul canal d’information, le plus souvent un site web.
De nos jours, nous passons très facilement d’un ordinateur à une tablette, à un smartphone. Nous allons dans un magasin pour repérer un objet que nous achèterons sur le web… ou l’inverse. Nous utilisons le canal d’information qui nous parait le plus opportun, le plus pratique, le plus approprié ou le plus avantageux selon le moment ou le lieu où nous nous trouvons. Nous sommes à l’ère du multicanal ou du transcanal. Il faudra donc concevoir une architecture de l’information qui intègre tous ces vecteurs et qui s’adapte aux différentes tâches en choisissant chaque fois le canal le plus approprié, le plus conforme au comportement de l’utilisateur. D’autres méthodes ont été élaborées pour répondre à ces nouveaux défis.
Les cinq étapes de la méthode de Garret, du plus abstrait au plus concret, avec quelques outils de la panoplie de l’architecte de l’information : persona, synoptique et wireframe. La partie Surface (ce que voit l’utilisateur) n’est que la toute petite partie émergée d’un immense iceberg : l’essentiel est invisible.
Après avoir concerné uniquement les sites web (Garret et Polar Bear 2e éd. la même année, 2002), l’architecture de l’information a concerné les systèmes d’information au sens large. Avec l’approche multicanal et transcanal, le domaine s’étend encore, associant univers virtuel et monde physique (2011 : Resmini-Rosati). Jusqu’où s’arrêtera-t-on?
Figure 20 : De l’élaboration d’un site web à l’articulation des différents canaux
La prochaine étape pour moi qui suis plus à l’aise en Français qu’en Anglais sera ceci :
Sous la direction de Jean-Michel Salaün et Benoît Habert (2015) Information et documentation, Méthodes, outils, enjeux . De Boeck
La chronique de Serentipidoc, une participante de la saison 2015, qui explique que ce livre lancé en même temps que le premier Mooc en est un bon complément, me conforte dans cette idée.
Le Mooc #Archinfo a eu pour moi l’effet d’un déclic. Je cherchais depuis un moment un domaine où me lancer, qui soit plus porteur que les bibliothèques, décidément fermées sur le plan de l’emploi. Apprendre que j’avais réalisé le meilleur livret du Mooc 2016 m’a décidé à reprendre mes études. Je suis maintenant en formation continue pour huit mois, en vue de devenir intégrateur web. En somme, je développe la compétence n°2 : « Comprendre et expérimenter les technologies numériques ».
Mes lectures sont devenues beaucoup plus techniques depuis que j’ai intégré la formation TIW