Nous avons ainsi pu lire que le scientifique est un « barbare » sans culture, celle-ci n’étant vraisemblablement que littéraire ! D’autres sont méfiants et considèrent avec suspicion les scientifiques, êtres dangereux libérant des forces qu’ils ne maîtrisent pas ou généticiens manipulateurs à surveiller de près par des commissions d’éthique.
C’est toute la société qui se numérise, et je trouve intéressant que les centres commerciaux adoptent, sans même s’en rendre compte, certaines des recettes que les bibliothèques inventent pour y faire face.
Héritières des bibliothèques d’Alexandrie et de Pergame du monde grec, les bibliothèques romaines comprenaient deux sections : l’une dédiée à la littérature grecque, l’autre à la littérature latine.
Mardi dernier j’étais aux archives départementales pour une visite professionnelle organisée par l’ADBS. Nous avons visité des endroits habituellement interdits au public en compagnie de notre guide, Jean Yves Le Clerc (Conservateur du Patrimoine), intarissable sur son institution. Petit aperçu…
Les Chinois se sont donné les moyens eux-aussi, à l’instar des Américains 20 ans plus tôt. Ce n’est absolument pas un hasard si leurs groupes Hight-Tech se préparent à titiller Amazon et ses concurrents hors de Chine. Dans le combat de titans qui s’annonce, les Européens en revanche brillent par leur absence.
« Les exclus de l’école et de l’emploi se sentent menacés par ceux qui assoient leur pouvoir sur la maîtrise de l’écrit »
Si, d’un côté, la bibliothèque est perçue comme « une chance pour le quartier », comme une forme d’accès à la culture, comme un investissement prestigieux, comme un espace ouvert à tous et apprécié de beaucoup, d’un autre côté, « l’attaque de la bibliothèque vient signifier tout l’arbitraire de cette “intervention” de l’État, et d’un autre groupe social, dans “notre espace” du quartier. »
