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Fracture numérique

Les fournisseurs d’accès à Internet seront de fait transformés en police privée, chargée de vérifier tout ce que transite sur le réseau, et de dénoncer tout ce qui pourrait contrevenir au droit d’auteur : même la vidéo de l’anniversaire de la petite dernière. Quand au comité de censure international, indépendant et autogéré, ACTA prévoit en effet de le mettre en place. Pouvez-vous laisser faire cela ? Non ? Mais si vos voisins, amis, connaissances n’ont pas même l’idée de l’existence du traité ACTA, alors il laisseront faire. C’est aux Internautes aiguisés de prévenir les autres Internautes et la population en général. La fracture numérique ne se situe plus tant entre ceux qui savent utiliser Internet et savent reconnaître le danger d’ACTA, et les autres, qui ne vont que sur les quelques sites dont ils ont l’habitude.

L’histoire interdite du piratage informatique

Les formations et monographies consacrées aux bibliothèques regorgent d’histoire du livre. Il serait temps d’ajouter quelques chapitres sur l’histoire d’Internet.
Que serait Internet sans les hackers? Capables de modifier la une d’un journal sur le Net ou de piéger le ministre de l’Intérieur, ils sont aussi les seuls à savoir protéger les entreprises des menaces informatiques. Inventeurs des logiciels libres, ils sont aussi, grâce à l’exploration des failles informatiques, à l’origine de la sécurisation des achats en ligne.

Mobilisation contre ACTA : c’est maintenant!

Pour savoir comment agir contre ACTA maintenant, je me suis rendu sur la page de campagne dédiée, montée par la Quadrature du net. Les moyens proposés sont les suivants :

Contacter les élus du Parlement Européen : démarche compliquée (et pas de plateforme VOIP)
S’informer, informer les autres : avec des vidéos, des applets, bref, uniquement sur Internet
ou encore s’investir dans les actions en cours (traductions, événements…)