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Une société de lecteurs (2) – TAFTA

Les États-Unis et l’Union Européenne mènent des négociations commerciales depuis juillet 2013 pour mettre en place un accord de libre-échange dans un très important nombre de domaines. Le problème le plus important du futur traité est l’instauration d’un tribunal arbitral où les entreprises pourraient attaquer les états. Cela signifierait la fin de la souveraineté pour 29 états (28 + USA) et 820 millions de personnes, représentant la moitié du PIB mondial.

Délices de copyright, avec des morceaux d’ACTA dedans

Les lobbyistes du copyright à outrance comptent quelques artistes dans leurs rangs. Des vieux briscards du rock dont on se demande quelle est la véritable motivation. Mais ils oublient un peu vite qu’avec le droit de la propriété actuel, certains d’entre eux n’auraient jamais pu faire carrière si celui-ci s’était appliqué à leur époque. Par exemple, Led Zeppelin avec ses « reprises », serait mort-né. Quand à ACTA, loin d’être mort, il continue son chemin sous d’autres formes : CETA, TPP, Atache Act… Les extrémistes du copyright sont décidément pleins de « $ressources$ ».

ACTA n’est plus, vive la démocratie!

La Quadrature du Net a été une tête de pont dans la lutte contre ACTA. Les Anonymous avaient aussi manifesté leur désaccord, tout comme le Parti Pirate. De nombreux biblioblogueurs (dont les influents Silvae et Callimaq, ainsi que… modestement, votre serviteur) se sont également mobilisés contre le texte liberticide. L’IFLA et l’EBLIDA se sont exprimées clairement contre. Les associations professionnelles hexagonales se sont positionnées également contre à travers l’IABD.

En revanche, les médias traditionnels sont restés totalement muets depuis 2008. Carton rouge à la télévision en particulier. Hormis quelques mots à la radio, la mobilisation a été entièrement le fait d’Internet.