Les fournisseurs d’accès à Internet seront de fait transformés en police privée, chargée de vérifier tout ce que transite sur le réseau, et de dénoncer tout ce qui pourrait contrevenir au droit d’auteur : même la vidéo de l’anniversaire de la petite dernière. Quand au comité de censure international, indépendant et autogéré, ACTA prévoit en effet de le mettre en place. Pouvez-vous laisser faire cela ? Non ? Mais si vos voisins, amis, connaissances n’ont pas même l’idée de l’existence du traité ACTA, alors il laisseront faire. C’est aux Internautes aiguisés de prévenir les autres Internautes et la population en général. La fracture numérique ne se situe plus tant entre ceux qui savent utiliser Internet et savent reconnaître le danger d’ACTA, et les autres, qui ne vont que sur les quelques sites dont ils ont l’habitude.