Le développeur web est un atout indispensable pour de nombreuses entreprises. Son rôle est de concevoir et de coder des sites ou des applications mobiles. Il évolue dans un marché du travail favorable, car les spécialistes sont peu nombreux et les besoins en recrutement sont élevés.
Au Sommaire :
- Une roadmap de plus en plus complexe
- La culture est d’abord affaire d’orientation
- Situer chaque élément les uns par rapport aux autres
- Une carte mentale en constante évolution
- Des technologies en constante évolution
- Faire mieux qu’un pisseur de code
- Un plan de formation pour devenir développeur web
Une roadmap de plus en plus complexe
Depuis le premier confinement (mars 2020), j’apprends le métier de développeur web en autodidacte. Les premiers mois, j’arrivais à garder en mémoire les différents domaines que j’étais en train de découvrir ou que je voulais étudier ultérieurement (déjà un bon casse-croûte, je suis loin d’en avoir fini) :
- Javascript et ses frameworks tant en front qu’en back d’une part : Angular, React, Vue, Node
- les langages pour les mobiles d’autre part : Kotlin, Swift, Flutter/Dart.
Ces cours suivent assez bien la roadmap proposée par Mike Codeur dernièrement. J’étais donc déjà sur la bonne voie :
Mais au bout d’un an, les notions glanées sur des offres d’emploi ou pendant ma veille techno sont devenues trop nombreuses pour les garder constamment en mémoire. J’ai donc décidé non pas de faire une To Do list à rallonge, mais d’organiser tous mes mots-clés en une représentation en graphe, une carte mentale.
La culture est d’abord affaire d’orientation
En fait, j’applique à ce nouveau domaine de connaissances la même méthode que celle que j’appliquais aux différents secteurs de la culture, en tant que bibliothécaire :
Cette idée de “vue d’ensemble” qui sous-tend la démarche du bibliothécaire a une portée considérable sur le plan pratique car c’est sa connaissance intuitive qui donne les moyens à certains privilégiés d’échapper sans trop de dommages aux situations où ils pourraient être pris en flagrant délit de non-lecture. Les personnes cultivées le savent – et surtout, pour leur malheur les personnes non cultivées l’ignorent – la culture est d’abord affaire d’orientation. Être cultivé, ce n’est pas avoir lu tel ou tel livre, c’est savoir se repérer dans leur ensemble, donc savoir qu’ils forment un ensemble et être en mesure de situer chaque élément par rapport aux autres.
Pierre Bayard, Comment parler des livres que l’on a pas lus p.27
Situer chaque élément les uns par rapport aux autres
Ceci est une des premières versions de ma mindmap. Je l’ai réalisée au moment où j’ai commencé à éprouver des difficultés à tout garder en tête :
Une carte mentale en constante évolution
Cette carte mentale s’est rapidement étoffée et continue à le faire. En effet, les compétences techniques d’un développeur web ne se limitent pas à la maîtrise d’un ou plusieurs langages. D’autre part, j’ai maintenant plusieurs cartes mentales en cours : mes projets, le Cloud, les softskills, une spécifiquement dédiée à Vue.js, une autre sur MERN…
Cette mindmap représente l’état de ma réflexion sur les technos qu’un développeur web devrait connaitre. Ceci de manière plus ou moins approfondie selon les spécialités métier évidemment.
Front, Back et Mobile sont les grands blocs de base, avec un fort accent sur JavaScript. Mais il y a aussi toute une série d’outils. Certains sont incontournables (Bash, GIT, Tests). D’autres ont un impact plus ou moins direct pour un développeur web. Mais celui-ci gagnerait à les connaitre, au moins dans les grandes lignes (Devops, méthodes agiles…).
Pour ajouter une dimension chronologique à cette mindmap, il faut savoir que le développement web a beaucoup évolué ces dernières années, et que le métier de développeur web front n’a plus rien à voir avec celui d’intégrateur web. En fait, la limite entre back et front s’est déplacée. La vidéo ci-dessous explique bien le changement intervenu :
J’ai donc étoffé mon portefeuille de formations…
Des technologies en constante évolution
En réalité, ma mindmap ne cessera jamais d’évoluer, car les technologies liées au développement web sont elles-mêmes en évolution constante. Certaines apparaissent tout juste, d’autres connaissent une progression fulgurante, beaucoup enfin finiront par disparaître. Pour savoir où nous en sommes et quelles technologies nous sommes susceptibles d’apprendre en fonction de nos besoins du moment, il est indispensable de mener une veille technologique régulière.
Certains outils sont là pour nous aider, comme par exemple le State of JS, une enquête annuelle qui recense les tendances dans le monde JavaScript, et dont de nombreux Youtubers se font l’écho chaque année.
Faire mieux qu’un pisseur de code
Un développeur n’est pas qu’un pisseur de code. Il doit savoir :
- Définir son code
- Utiliser des méthodologies
- Appliquer des process
- Définir des architectures
- Designer son application
- Automatiser son code
- Automatiser les tests
- Déployer automatiquement
- Pourquoi tu seras toujours un mauvais développeur – Javascript Academy (Youtube short)
- Recruter Un Pisseur De Code – Artisan Développeur (6 min)
Un plan de formation pour devenir développeur web
Cette mindmap évolutive représente donc mon plan de formation personnel pour devenir un bon développeur web. Évidemment, je sais que je ne vais pas tout approfondir de la même façon, mais ce graphe me permet aussi d’avoir une vision globale de l’écosystème où je me situe. Si vous êtes de la partie, vos commentaires sont les bienvenus pour améliorer cette carte mentale.
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