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SensCritique

Lecteurs de romans vs lecteurs tout court

Certains gros lecteurs de ma bibliothèque fouillent sans relâche la table des nouveautés et en réclament régulièrement. Ils n’ont jamais assez. Ils ne vont jamais voir les périodiques (par définition constamment approvisionnés) ni les rayons avec un numéro Dewey, et devant une pleine table de BD fraîchement acquises, les lectrices de Danielle Steel se plaignent : ces BD ne sont pas des vrais livres!

Mes lectures du moment

Les romans -ou fiction adulte- sont une des grosses ressources des bibliothèques (en mètres linéaires comme en volume de prêts), mais le public comme les professionnels oublient trop souvent que ce n’est pas la seule. Si les “mauvais genres” (SF, polars, horreur…) ont finalement trouvé une place à côté de la “grande” littérature, on continue d’assimiler implicitement la culture à la littérature

39e Festival d’Angoulême

Devant un mur avec des affiches en lien avec la BD et les mangas, trois personnages lisent des BD… classiques. Mais à l’avant-plan, que tient le lecteur ? Une tablette !
Pour le 9e art comme pour les autres vecteurs de culture, être hybride ce n’est pas rejeter le papier, mais tenir compte aussi de cette lecture sur écran de plus en plus répandue.

Aya et l’Afrique enchantée (suite et fin)

Et les analyses de lectures de Bernadette? Personne, même parmi les salariés, ne s’est chargé de les transposer sur Sens critique, car personne n’ose se servir de sa souris hors le SIGB (CTRL+C CTRL+V, quelle difficulté! Ah j’oubliais, il faut se créer un profil, c’est peut-être ça la difficulté?). Parler de dissémination (ie rendre la bibliothèque présente là où elle n’est généralement pas) à mes anciens collègues, c’est parler martien.