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Le sens de ce blog 2 : une veille moins geek que pragmatique

Si je veillais bien avant d’écrire moi-même des billets (je mettais sous forme de mail à mes collègues le fruit de mes réflexions les plus proches du diagnostic), le blog a fait évoluer cette veille. Mes réflexions se sont rapidement affranchies du cadre du diagnostic qui dès l’origine n’était que le point de départ pour me faire une opinion plus globale sur les thèmes que j’abordais. Au fil des billets, les sources utilisées se sont multipliées, en particulier les (biblio)blogs. Même en classant et reclassant les signets de mon navigateur, cela devenait fastidieux d’aller d’une source à l’autre, de retrouver tel ou tel document que j’avais jugé intéressant pour un futur billet. J’en suis donc arrivé à ouvrir un compte Netvibe pour la vision synthétique qu’il offre. Oh pas un de ces Netvibes pléthorique avec une cinquantaine d’onglets comme on en rencontre parfois, vanté par leur auteur pour montrer à quel point ils sont au fait du numérique : cela semble être un but en soi. C’est beau, cela vise à l’exhaustivité, mais on ne me fera pas croire que le concepteur consulte régulièrement l’ensemble des fils RSS répertoriés, ou alors il est temps de passer à Google Reader. Mais évidement, ça en jette moins. Qu’une structure institutionnelle offre un Netvibe bien fourni à ses utilisateurs, je peux le concevoir, mais qu’un quidam accumule les RSS comme on collectionne les timbres, je ne vois pas l’intérêt.

Mon Netvibe : 8 onglets pour 40 fils RSS environ

  • Mon Netvibe contient donc 8 onglets pour 40 fils RSS que je parcours tous les jours. Il s’incrémente très doucement, seulement quand une source me semble vraiment incontournable. Je ne m’interdis d’ailleurs pas de désherber, comme je le fais épisodiquement dans ma bibliothèque de signets. Mon Netvibes est conçu exclusivement pour ma veille personnelle et c’est la raison pour laquelle ce profil est privé.
  • Ce n’est qu’un complément à ma bibliothèque de signets (100? 500?) réunis en 13 dossiers au sein de ma barre personnelle, en réorganisation continue (depuis 5 ans? 10 ans?), dont la consultation est plus ou moins fréquente selon la source considérée (des sites avec ou sans fils RSS qui n’auraient pas d’intérêt sur un Netvibes).
  • De plus je suis (encore) abonné à un certain nombre de listes de diffusion par mail, qu’il serait redondant d’intégrer à mon Netvibe.
  • Enfin, pour les endroits que je ne visite jamais, le nectar du bouillon des bibliobsédés (réalisation collective de blogueurs qui ont plus de temps que moi pour veiller) est là pour pointer le plus intéressant.

Je ne suis pas un gros utilisateur des deux outils qui font le plus de ramdam actuellement. Sur Twitter, je suis quelques fils de bibliobestof, constitué par Silvère Mercier. Quand à Facebook, mon profil ne me sert… qu’à aller voir ceux des autres (bibliothèques innovantes, etc) et à expérimenter. Je viens ainsi de l’interfacer avec mon profil Spotify, sans trop savoir pour l’instant si je vais en faire quelque-chose. Je n’y collectionne pas les amis et le mur reste désert. Je suis en effet très précautionneux concernant mon identité numérique :

  • Tapez mon (vrai) nom, vous ne trouverez rien sur http://www.123people.fr/.
  • Tapez-le sur Google, vous aurez mes travaux à l’enssib et le site de mon association : vous ne me trouverez pas sur copains d’avant et autres (Mon homonyme sur Facebook n’est… que mon homonyme).
  • Tapez « infodocbib », ce sera différent.

Je connais d’autres outils de veille que je n’utilise pas/pas encore, comme par exemple :

  • Diggo, Pearltree : je préfère ma bibliothèque de signets locale sur mon navigateur (si j’avais été un utilisateur de delicious, je me serais fait une belle frayeur!).
  • Google Reader : plus puissant que Netvibes, mais aussi plus complexe et moins visuel. J’y viendrai peut-être quand j’aurai trop de RSS à surveiller.
  • Mindmapping, : j’ai du mal à naviguer dans ceux des autres : il faudrait un  écran d’au moins 100 pouces, or j’ai besoin d’avoir une vision d’ensemble. Par analogie, je dirais que les GPS de voiture qui vous disent « tournez à droite, tournez à gauche » ne me satisfont pas. J’aime avoir un aperçu des environs (rues adjacentes et bourgades voisines), ce que donnent les cartes (atlas papier ou Google maps).

De même que je connaissait Netvibes longtemps avant de l’utiliser, il ne s’agit pas pour moi d’utiliser les outils pour utiliser les outils. Je les intègre à mes pratiques uniquement en fonction de mes besoins. Il s’agit de calibrer l’information en fonction du temps que je peux y consacrer, en étant le plus efficace possible.

Ceci n’est que mon humble témoignage. Chacun adopte et fait évoluer sa stratégie d’une manière très personnelle. Voici trois autres exemples, ni meilleurs, ni plus mauvais que le mien, juste adaptés aux besoins de ceux qui la pratiquent :

Enfin si vous souhaitez pousser votre réflexion sur un plan plus théorique, voici un document issu d’un colloque, illustrant les compétences mobilisée pendant une veille :

ColloqueEcritureTechnologie
Dimensions des objets et pratiques médiatiques

Enfin si vous souhaitez pousser votre réflexion sur un plan plus théorique, voici un document issu d’un colloque, illustrant les compétences mobilisée pendant une veille :

http://www.ecriture-technologie.com/?page_id=1091

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