Une autre manière d’interpréter la nouvelle de Richard Stallman, Le droit de lire, en particulier cet extrait :
« […] Et il était peu probable que la SPA – la Software Protection Authority – le raterait. Dans ses cours sur les logiciels, Dan avait appris que chaque livre avait un moniteur de copyright qui rapportait à la Centrale des licences quand et où il était lu, et par qui (elle utilisait ces informations pour attraper les lecteurs pirates, mais aussi pour vendre le profil de vos centres d’intérêt à des commerçants). La prochaine fois que son ordinateur serait en réseau, la Centrale des licences s’en rendrait compte. Dan, comme propriétaire d’ordinateur, subirait la punition la plus sévère – pour ne pas avoir tout tenté pour éviter l’infraction. »
La SPA (Software Protection Authority) ne vous rappelle-t-elle rien?
Mais le plus grand danger du texte est qu’il institue un comité ACTA. Celui-ci pourra, une fois le texte signé, le modifier librement avec l’accord des exécutifs, mais sans passer par un vote législatif ni un débat public.
La Centrale des licences qui collecte des données personnelles pour attraper les lecteurs pirates ressemble à s’y méprendre à cette police privée du copyright que deviendraient les FAI si ACTA était ratifié.
Le coup de la musique d’ambiance sous copyright n’est pas un fake, comme le montre la YouTube Copyright School, commentée dans Numerama (YouTube démontre l’absurdité du droit d’auteur. Involontairement ?) :
Après 2012 il sera trop tard, n’attendons pas 2062 !