« […] Et il était peu probable que la SPA – la Software Protection Authority – le raterait. Dans ses cours sur les logiciels, Dan avait appris que chaque livre avait un moniteur de copyright qui rapportait à la Centrale des licences quand et où il était lu, et par qui (elle utilisait ces informations pour attraper les lecteurs pirates, mais aussi pour vendre le profil de vos centres d’intérêt à des commerçants). La prochaine fois que son ordinateur serait en réseau, la Centrale des licences s’en rendrait compte. Dan, comme propriétaire d’ordinateur, subirait la punition la plus sévère – pour ne pas avoir tout tenté pour éviter l’infraction. »
Ceci est l'un des prospectus préparés pour les manifestations contre ACTA
Mais le plus grand danger du texte est qu’il institue un comité ACTA. Celui-ci pourra, une fois le texte signé, le modifier librement avec l’accord des exécutifs, mais sans passer par un vote législatif ni un débat public.
La Centrale des licences qui collecte des données personnelles pour attraper les lecteurs pirates ressemble à s’y méprendre à cette police privée du copyright que deviendraient les FAI si ACTA était ratifié.