On trouve des photos de la bibliothèque du Clementinum dans le livre “Bibliothèques du monde”, de Guillaume de Laubier et Jacques Bosser (La Martinière, 2003).
Je m’étais servi de ce livre (et d’autres) dans une série d’accueils de classes sur le thème “Dessine-moi une bibliothèque”. Après leur avoir montré des bibliothèques anciennes et modernes, réelles ou fantaisistes, j’ai demandé aux enfants de dessiner leur bibliothèque rêvée.
L’ensemble des dessins a donné lieu à une exposition, “Ma bibliothèque imaginaire”, qui a été décrochée depuis, mais dont il reste une trace… virtuelle!
Attention, cette adresse n’est pas l’adresse officielle de la bibliothèque où s’est tenue cette exposition, mais seulement un espace que j’avais ouvert chez Free, spécialement pour l’expo virtuelle, et avec l’accord de la directrice, la bibliothèque n’ayant pas de site à elle.
C’était un vrai projet de bibliothèque hybride : partir des bibliothèques historiques pour déboucher sur un projet numérique, ceci avec le concours des usagers (les enfants). Le budget était peu élevé, puisqu’il se limitait à l’achat de carton plume, de papiers colorés et d’une boîte d’accroches. Le versant numérique n’a lui rien coûté, sinon de la patience pour scanner toutes les œuvres de mes artistes en herbe. La mise en place de la galerie virtuelle avec Coppermine se fait quant-à elle en quelques minutes.
Être hybride n’est donc pas qu’une question de moyens, mais de volonté… et d’huile de coude. A condition d’avoir les compétences :
- Accueil d’enfants
- montage d’exposition, muséologie
- webmaster, gestion de contenu
- etc
Si les livres et les bibliothèques servaient de support à cette animation, les compétences mises en œuvre ne sont pas directement liées au Livre (il faudrait arrêter de mettre ce mot au singulier, comme si c’était le nom d’un dieu). Les prêts, les retours et le catalogage ne sauraient seuls résumer le métier de bibliothécaire.