Les générations successives de digital natives* en accroissent le nombre, tandis que nos lecteurs traditionnels, férus de romans du terroir pour les femmes et de presse quotidienne régionale pour les messieurs, vieillissent. Qu’attendent les digital natives de leur bibliothèque?
Abbey (3 ans) : I want it now!
*digital natives : natifs numériques, ceux qui sont nés avec une souris entre les mains.
On dit également génération Y (prononcer ouaï), pour Wired, connecté.
La génération Y vieilli, elle est entrée sur le monde du travail, ce ne sont plus seulement des ados boutonneux. Voici quelques statistiques intéressantes :
- 75% des Y accèdent des sites Web de mail au travail contre 54% des autres travailleurs;
- 66% des Y visitent Facebook ou MySpace contre 13% des autres travailleurs;
- 75% des Y ont téléchargé quelque chose sur l’ordi de l’entreprise contre 25% des autres travailleurs.
De ce fait la définition de la génération Y s’est étoffée.
Pour en revenir au bibliothèques, j’ai ce qu’il faut pour la petite chipie de cette vidéo (ou plutôt pour sa grande sœur qui a appris à lire 😉 ): La souris qui raconte. J’ai déjà esquissé la question de ce que doit promouvoir une bibliothèque de lecture publique : est-ce que c’est la lecture elle-même, ou l’un de ses supports, le livre? Dans ce cas, pourquoi ne pas les appeler bibliothèques de livres publiques? La souris qui raconte, ce sont des histoires et des contes pour les 5-10 ans… sur Internet :
Une idée : des histoires pour enfants numériques
donner aux enfants non lecteurs l’envie de lire, par l’utilisation d’un autre support que le livre. Les maisons d’édition « pure player » ne sont pas légion. « La souris qui raconte », en créant sa propre maison d’édition numérique, parie sur l’avenir et les enfants qui en sont la plus vivante représentation. En utilisant le support de prédilection des « digital natives* » à des fins culturelles, elle réconcilie lecture et ordinateur !
Découvrez aussi le blog de la souris qui raconte.
Plus classique est le blog de Françoise Tenier, consacré aux et CD-livres pour enfants.
La souris qui raconte : une maison d’édition numérique pour les enfants
Je suis un homme encore jeune, sans lunettes ni chignon
Mon cursus est scientifique (Biochimie), puis trois ans en sciences de l’information-documentation (soit Bac + 5)
Je suis un lecteur moyen de revues (Cahiers de science et vie, Sciences humaines, Courrier international…) et un petit lecteur de romans et d’essais.
J’ai un ordinateur depuis onze ans et j’ai découvert le web encore avant (à la Fac de sciences).
Aurais-je une chance de devenir bibliothécaire autrement que précaire? Ce Jérôme Rivière est encourageant, mais France 3 ne précise pas quel est son statut. M. Rivière et moi même sommes donc « des bibliothécaires mais on dirait pas ». Le groupe Facebook « Je suis bibliothécaire mais on dirait pas » est fait pour nous.
La souris qui raconte
Alors qu’on débat encore pour savoir si ajouter des tags, des résumés et des photos de couverture à nos notices rend notre catalogue 2.0 ou pas, l’édition numérique progresse inexorablement. Et les générations de *digital natives s’accroissent.
Calenge
hubert
(lire les commentaires, ils sont aussi intéressants que les billets eux-mêmes).
Vidéo What digital natives want from their library
*digital natives : natifs numériques, ceux qui sont nés avec une souris entre les mains. On dit génération Y (prononcer ouaï), pour Wifi, sans fil.
http://www.youtube.com/watch?v=7_zzPBbXjWs&feature=player_embedded
J’ai déjà esquissé la question de ce que doit promouvoir une bibliothèque de lecture publique : est-ce que c’est la lecture elle-même, ou l’un de ses supports, le livre ?Dans ce cas, pourquoi ne pas les appeler bibliothèques de livres publiques. La souris qui raconte, ce sont des histoires et des contes… sur Internet :
Une idée : des histoires pour enfants numériques
donner aux enfants non lecteurs l’envie de lire, par l’utilisation d’un autre support que le livre. Les maisons d’édition « pure player » ne sont pas légion. « La souris qui raconte », en créant sa propre maison d’édition numérique, parie sur l’avenir et les enfants qui en sont la plus vivante représentation. En utilisant le support de prédilection des « digital natives* » à des fins culturelles, elle réconcilie lecture et ordinateur !
[…] parce que le son est aussi important que l’image !
Vidéo Bibliothécaire France 3 Jérôme rivière
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