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Dictature high-tech, bienvenue en Chine

Il y a surtout le « crédit social », un système de notation des citoyens en fonction de leur comportement dans la vie réelle et sur les réseaux sociaux. Il vise à recueillir des informations ultra-précises basées sur toutes les empreintes numériques que laissent les citoyens (familiales, scolaires, médicales, juridiques, commerciales, professionnelles, etc.). En fonction de leur crédit social, les gens auront droit ou non à une chambre dans un bon hôtel, un visa pour l’étranger, un prêt immobilier ou à une place dans une bonne école pour leur enfant.

Fake news vs fact-checking

Le fact-checking en 1687 : « Assurons-nous bien du fait, avant que de nous inquiéter de la cause. Il est vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens, qui courent naturellement à la cause, et passent par-dessus la vérité du fait, mais enfin nous éviterons le ridicule d’avoir trouvé la cause de ce qui n’est point. »
Histoire des oracles, Fontenelle

Fake news, Canards et algorithmes, l’ère de la post-vérité?

Malgré les fake news, on découvre qu’une frange de plus en plus importante de la population se contente des réseaux sociaux comme source exclusive d’information. Après Charlie, on a pu penser que les seuls à se fier aveuglément aux réseaux sociaux et aux sources « alternatives », par défiance envers les sources « officielles », étaient certains lycéens. Deux élections sont venues montrer que le phénomène était en fait déjà beaucoup plus répandu : celle qui a conduit au Brexit au Royaume-Uni, et celle de M. Trump aux USA