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Un métier d’avenir (1) : morituri te salutant

En mai, Sophiebib aka Desperate Librarian Housewife pestait, comme bien d’autres, après l’organisation des concours pour les bibliothèques (dont les résultats sont pour bientôt) et mettait le doigt sur la précarité des personnels :

morituri te salutant

Il y a deux mois j’avais prévu :
« Au lieu d’écrire ce billet je devrais être en train de remplir mon dossier sur internet pour passer le concours de cons’, sauf que plus ça va et moins j’ai envie…

Les bibliothèques comme beaucoup d’autres structures culturelles vivent une période trouble, chargée de pessimisme. La France est en train de détruire ses politiques culturelles et un système mis en place, qui peut peut être laisser à désirer, mais qui a au moins le mérite d’exister face au néant, au vide de la « culture pour chacun ».
Les politiques culturelles quand elle existent ne sont la plupart du temps que des coquilles vides, les gens qui travaillent dans ce secteur ne sont que des dommages collatéraux sans importance, le tout cautionné par nos instances dirigeantes et les organismes en charge de nos formations.
[…]
Mais ce qui se révèle à travers ces problèmes de planning ou de fermeture inopinée c’est la précarité des personnels travaillant dans la fonction publique !
Hé oui dans certains cas cela signifie qu’une partie de ces personnels voire la totalité est en contrat à durée limitée et ne bénéficie même pas de ce qui fait l’attrait principal de la fonction publique : la sécurité de l’emploi ! (même si cette sécurité est parfois chère payée avec un salaire de misère : l’indemnité de départ d’un fonctionnaire de catégorie C ne correspond même pas à un SMIC !)
[…]
Puisqu’il est difficile et même impossible d’agir individuellement, nos syndicats ne peuvent-ils pas se bouger un peu et trouver une action nationale qui permettrait de faire pression pour que cesse cette incitation à la précarité ? Pour que ceux qui restent et tentent d’ouvrir quand même les bibliothèques le fassent dans de bonnes conditions ou tout au moins puissent faire connaître ces difficultés aux publics des bibliothèques, aux contribuables ?

Pendant ma mission à La Poste, les offres d’emploi continuaient à tomber dans ma boite à mails. Fin juillet, j’ai réalisé un petit florilège du mois écoulé…

…et je ne peux qu’être d’accord avec Sophiebib. Jugez vous même :

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Mission accomplie!

Je gère un certain nombre de sites et blogs à titre personnel ou pour rendre service. Toutefois c’est toujours de manière bénévole. Si je me suis attaché à ce projet de La Poste, c’est parce que mon travail a été reconnu par un salaire. C’est donc la reconnaissance de compétences associées à un métier

Feliz aniversário

Même s’il n’est pas question d’afficher un optimisme béat qui sonnerait faux comme dans les blogs d’étudiants en info-doc, le moment n’est pas encore venu pour moi d’arrêter. Si je ne m’attend plus à révolutionner les bibliothèques (y ai-je cru un seul instant?), ce blog continue à avoir son utilité dans ma recherche d’emploi : c’est un moyen de montrer ma motivation pour ce métier, de revendiquer que c’est un métier, et de faire la preuve de mes compétences. J’ai donc reconduit la location de mon nom de domaine auprès d’OVH.

windows 8

Windows 8 : ceci est une révolution (2)

Paradoxalement, nous assistons à un retour aux débuts de l’informatique où les applications étaient développées pour des plateformes spécifiques. Internet avait installé une universalité d’accès aux contenus : avec n’importe quel terminal, toute personne pouvait accéder à un site Internet avec une adresse unique. Aujourd’hui, c’est le phénomène inverse qui se produit : à chaque terminal son application.