ACTA : encore un effort !
La dernière commission du Parlement Européen, celle du Commerce International (INTA), s’est prononcée à son tour : elle recommande au parlement de voter contre ACTA.
La dernière commission du Parlement Européen, celle du Commerce International (INTA), s’est prononcée à son tour : elle recommande au parlement de voter contre ACTA.
Quatre commissions du Parlement Européen ont voté contre ACTA ces derniers jours. Néanmoins, le rejet n’est pas acquis car ces commissions n’ont qu’un rôle consultatif. Il faut donc rester mobilisé jusqu’au vote du Parlement, dont l’issue est incertaine.
On rêve que ce fact-checking, avec chiffres et sources à l’appui, soit systématique au 20h, quelque soit l’intervenant dont on rapporte les paroles.
Internet est une source d’information aussi fiable que les autres supports, avec les mêmes travers. Son utilisation nécessite un apprentissage, en particulier pour les jeunes. La question est : qui peut assurer cet apprentissage. Le précédent article s’est intéressé aux professeurs. Celui-ci est tourné vers leurs collègues documentalistes en CDI.
La fracture numérique, loin de se combler, est même en train de se creuser entre ceux qui savent et les autres. La promotion de la littératie est donc plus que jamais d’actualité pour lutter contre l’analphabétisme numérique. Mais qui doit s’en occuper ?
Environ 18 millions de personnes ont suivi le débat télévisé d’entre deux tours. Combien de citoyens ont bénéficié du fact-checking complet? 237000 tweets ont été postés durant le débat. Sachant que seuls 8 % des français ont un compte Twitter, cela fait peu de gens capables de suivre les démentis au fur et à mesure. Combien de français ont pris pour argent comptant les chiffres donnés par les deux candidats, faute de réaction des deux journalistes sur le plateau ? Peut-on considérer qu’il ont été bien informés avant de rejoindre les urnes?