La démocratie des crédules
Cet essai vivifiant montre comment les conditions de notre vie contemporaine se sont alliées au fonctionnement intime de notre cerveau pour faire de nous des dupes.
Cet essai vivifiant montre comment les conditions de notre vie contemporaine se sont alliées au fonctionnement intime de notre cerveau pour faire de nous des dupes.
Les ados ont l’habitude de se méfier de l’information officielle, mais de croire tout et n’importe quoi du moment que ce n’est pas officiel :
On croit ce qu’il y a à la télé, mais ils ne nous disent pas tout. Et en gros, tout ce qu’ils ne disent pas, c’est dévoilé sur internet.
Comme ce blog me sert aussi d’aide-mémoire, je vais centraliser ici tous les liens qui me sont utiles concernant ITyPA, pour ne pas repasser un quart d’heure à chercher tel ou tel lien.
Internet est une source d’information aussi fiable que les autres supports, avec les mêmes travers. Son utilisation nécessite un apprentissage, en particulier pour les jeunes. La question est : qui peut assurer cet apprentissage. Le précédent article s’est intéressé aux professeurs. Celui-ci est tourné vers leurs collègues documentalistes en CDI.
Environ 18 millions de personnes ont suivi le débat télévisé d’entre deux tours. Combien de citoyens ont bénéficié du fact-checking complet? 237000 tweets ont été postés durant le débat. Sachant que seuls 8 % des français ont un compte Twitter, cela fait peu de gens capables de suivre les démentis au fur et à mesure. Combien de français ont pris pour argent comptant les chiffres donnés par les deux candidats, faute de réaction des deux journalistes sur le plateau ? Peut-on considérer qu’il ont été bien informés avant de rejoindre les urnes?
Le fact-checking est simplifié par la facilité d’accès à l’information sur Internet. Le principe est simple : lorsqu’un responsable politique ou économique invoque publiquement un fait ou un chiffre, il est vérifié. Et lorsqu’il est faux, les « fact-checkeurs » ne manquent pas de le souligner. On se prend à rêver d’un fact-checking en temps réel systématique, avec des fact-checkers dans le studio qui annonceraient leurs trouvailles dans l’oreillette du présentateur. L’émission “Des clics et des claques” sur Europe 1 utilise la jolie expression d’ “aiguilleurs du Web”.