Sommaire :
- Quand les développeurs sont-ils les plus productifs ?
- Entrer dans le « Momentum »
- L’état de « flow », ou comment atteindre les sommets de la concentration
- Shallow Work vs Deep Work
1- Quand les développeurs sont-ils les plus productifs ?
Les développeurs ne peuvent pas raisonner par tranches d’une ou deux heures. Ils raisonnent plutôt par demi journées. Or il n’y a rien de pire pour un développeur que de lui coller une réunion en plein milieu de l’après midi : cet après midi sera perdu pour lui. D’une part en effet, il faut un temps important pour se plonger dans du code, car coder demande une grande concentration, et d’autre part, une fois dedans, on ne peut pas s’arrêter en plein milieu d’une tâche, sous peine de ne plus rien y comprendre quand on y retournera.
C’est la raison pour laquelle la méthode Pomodoro, très efficace pour d’autre métiers, est contre productive pour un développeur
Mais quel est le moment de la journée où on peut rester concentré le plus longtemps, sans être constamment dérangé?
Sommaire de la vidéo :
- Oiseau de nuit
- Coder dans les plages horaires de bureau (salarié)
- Tôt le matin (Miracle Morning)
- Coder en journée
- Freelance : Coder de nuit
- Le pic de Ballmer
- Problèmes de coder de nuit
- Conseils pour coder de nuit
- Conclusion
- Bonus : Comment rester productif en voyage quand on est digital nomade ? – Mike Codeur
2- Entrer dans le « Momentum »
En physique, le momentum, aussi appelé quantité de mouvement, c’est l’énergie accumulée par un objet en mouvement. Or pour que cet objet soit en mouvement, il a fallu lui fournir initialement de l’énergie pour qu’il acquière sa vitesse.
On peut faire l’analogie avec notre travail : il faut fournir un effort pour se concentrer. Une fois que l’effort initial est fourni, c’est parti, on est lancé. Imaginez maintenant que vous soyez interrompu dans votre travail. Toute votre « quantité de mouvement » est perdue, il faut tout recommencer. C’est pourquoi les développeurs ne raisonnent pas heure par heure, mais par demi-journées.
Inversement, si vous n’êtes pas dérangés une fois lancés, vous allez atteindre l’état de flow.
3- L’état de « flow », ou comment atteindre les sommets de la concentration
Écrire des lignes de code, faire un footing, peindre un tableau… différents types d’activités sont donc susceptibles de provoquer le flow. Leur point commun ? Elles supposent de réaliser une tâche précise, avec un objectif clair, en obtenant un feedback direct. Bref, le flow, c’est à la fois la fusion de l’action et de la conscience, une sensation de contrôle total, et l’altération de la perception du temps.
Le flow provoque des changements dans l’activité cérébrale
Les ondes du cerveau ralentissent, améliorant ainsi la concentration et la libre circulation des informations, ce qui entraîne un sentiment « d’exécution sans effort ». Le cortex préfrontal – qui abrite les prises de décision complexes et la conscience de soi – s’éteint pour laisser place à d’autres régions du cerveau permettant de nouvelles connexions créatives. En parallèle, un véritable cocktail d’hormones est libéré, contribuant au bien-être et à la concentration : dopamine, sérotonine, endorphine, etc.
La plongée vers le flow est progressive. Toutes les distractions externes (notifications, bruit,…) ou internes (stress, faim,…) peuvent couper court à cette progression.
Comment provoquer le flow ?
S’il n’existe pas de formule magique, quelques conditions permettent de l’atteindre plus facilement.
- Trouver le bon équilibre entre ses compétences et la difficulté de la tâche.
- Habituer son cerveau à la tâche.
- Se fixer des objectifs clairs.
- Avoir un feedback direct et immédiat.
- Éliminer les distractions.
- Écouter de la musique, mais pas n’importe laquelle.
- S’accorder sur son horloge biologique.
- Trouver une motivation intrinsèque à la tâche.
Source : L’état de « flow », ou comment atteindre les sommets de la concentration – Welcome to the Jungle
4- Shallow Work vs Deep Work
Le Shallow Work : Tâches de type logistique, non exigeantes sur le plan cognitif, souvent exécutées en étant distrait. Ces efforts ont tendance à ne pas créer beaucoup de valeur dans le monde et sont faciles à reproduire.
Le Deep Work : Des activités professionnelles effectuées dans un état de concentration sans distraction qui poussent nos capacités cognitives à leur limite. Selon Cal Newport, ces efforts créent une nouvelle valeur, améliorent nos compétences et sont difficiles à reproduire. C’est le cas du développeur quand il code.
Lorsque nous passons d’une tâche A à une tâche B, notre attention ne suit pas immédiatement. Un résidu de notre attention reste bloqué en pensant à la tâche originale. Même si nous terminons la tâche A avant de continuer, notre attention reste divisée pendant un moment. Pour produire à notre meilleur niveau, nous devons donc travailler pendant de longues périodes en nous concentrant sur une seule tâche, sans distraction.
Quand tu relis ton code après deux semaines de vacances
En fait ça peut même arriver après deux jours, voire entre le début et la fin de l’après-midi, si on est coupé au milieu. Et on perd un temps précieux à (re)déchiffrer les hiéroglyphes avant de pouvoir se remettre à écrire.
Aller plus loin :
- Deep Work : Se transformer en machine de productivité – Medium
- Deep Work: Comment se concentrer dans un monde distrait – Everlaab
- Retrouver la concentration dans un monde de distractions : Deep work de Cal Newport – Mind Parachutes (11 min)
- Est-il encore possible aujourd’hui de se concentrer ? – Welcome to the Jungle
- Deep work : Retrouver la concentration dans un monde de distractions – Cal Newport
- Cerveau multitâche : une illusion ? – Arte (52 min)
- Le Secret des Développeurs Ultra Efficaces ! – Melvynx (9 min)
Retour de ping : Coder dans les nuages - InfoDocBib - Architecte de l'information
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