Ce matin au saut du lit, coup de téléphone.
– Bonjour monsieur, Je suis madame X de l’entreprise Y. Je vous réveille?
– Euh, non, non. (en fait cela faisait déjà près de trois heures que je subissait une insmonie, mais on ne parle pas de cela à un employeur potentiel)
– Je vous appelle par rapport à votre candidature. J’organise des tests aujourd’hui, pouvez-vous venir?
– Euh, oui?
S’en suit une explication des tests et du lieu où ils sont organisés.
– Mais l’heure tourne, la séance commence dans une demi-heure, vous arriverez à temps?
– Je ne peux pas vous le garantir, j’habite à l’autre bout de la ville, mais je vais faire au mieux. A tout à l’heure.
– A tout à l’heure.
Et me voila parti en centre ville alors que j’avais prévu de n’y aller que l’après-midi, après avoir consulté le CCAS de mon quartier le matin. Quand on a un entretien, on n’hésite pas à réviser son planning. J’avais envoyé ma candidature la veille peu avant minuit et la fermeture du Mac Do. In extremis : un jour de plus et je ratais la cession. J’imagine que l’organisatrice a découvert mon mail ce matin. Dans ma voiture, je me dis que je peux la remercier pour son professionnalisme. Trouver une place de parking, attraper le métro, longer l’ancien Palais du Commerce à pied… J’arrive pile à l’heure. Nous sommes une dizaine de candidats de tous âges dont une seule femme. Vous l’avez compris, ce n’est pas pour une bibliothèque. Après une rapide présentation de l’entreprise et du poste, les tests démarrent. Le principe de chaque série est simple, mais ce n’est pas si facile en pratique, d’autant que chaque phase est chronométrée. Avec mon Bac+1000 (expression d’un militaires entendue il y a longtemps et qui m’a marqué 😉 ), je n’en mène pas plus large que mes concurrents, apparemment moins diplômés. Je ne sais pas s’ils ont pris le temps de s’entraîner. Quand à moi, je n’avais encore jamais passé ce type de tests, et une heure plus tôt je ne savais même pas que j’allais le faire. Au bout d’une heure et demi, c’est terminé, tout le monde s’en va comme une volée de moineaux. Verdict d’ici jeudi prochain.
Comme les autres, je vaque. En partant de la maison, j’avais pris à tout hasard les documents que j’avais prévu d’utiliser l’après midi, pour une visite au centre des impôts : eh oui, c’est la saison de la taxe d’habitation! L’heure du déjeuner approche, il est peut-être encore temps? Ce qu’il y a de bien dans les centre villes, c’est qu’on a tout à portée de pieds. Je n’ai que quelques pâtés de maisons à contourner pour découvrir les horaires du Trésor Public : il reste une demi heure avant la fermeture du déjeuner ; nickel! Après quelques minutes d’attente sur les sièges verts (pas les oranges hein!), je me retrouve dans un box. Depuis plusieurs mois, suite à des déclarations de Martin Hirsch (le père du RSA), je me demandais si je n’entrais pas dans une des cases permettant d’être exonéré ou au moins de payer moins. J’ai donc épluché mon avis quand je l’ai reçu. Il m’a en effet semblé qu’un des cas pouvait correspondre. C’est la raison pour laquelle j’avais projeté d’aller d’abord au CCAS pour m’en assurer, avant d’aller au Centre des impôts muni d’une marche à suivre. En fait la dame du Trésor public a entré quelques informations dans son ordinateur, et il est apparu un dégrèvement de 500€. Wouaou, je n’ai pas perdu ma journée! Mais ce n’est pas tout : elle fait de même pour 2012 et 2011. Bingo! Deux fois 500€!
Un premier entretien, 500€ que je ne dépenserai pas, plus 1000€ qui me seront versés en janvier. Voilà un vendredi 13 qui commence bien. Je me demande si je ne vais pas me payer un ticket de Loto, moi qui ne joue jamais!
<MAJ du même jour, 18h33 : ça continue>
Je viens d’être contacté par les RH du test de ce matin : test positif, deuxième entretien décroché! Je l’ai toujours dit, on téléphone aux reçus. Seuls les recalés reçoivent (parfois) un courrier.
Candidature hier, test ce matin, réponse le jour même. Ah! si tous les recruteurs étaient aussi bien organisés!
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<MAJ du 19 décembre : déjà la réponse>
Réponse négative, certes. En effet le recruteur a pris la peine de téléphoner aussi aux recalés. Pas de courrier formaté et donc la possibilité de demander des précisions immédiatement au lieu se heurter à la barrière de la secrétaire dans un appel ultérieur. Vraiment si tout les recruteurs étaient aussi professionnels, la recherche d’emploi serait plus gaie.
</maj>