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Délices de copyright, avec des morceaux d’ACTA dedans

Les lobbyistes du copyright à outrance comptent quelques artistes dans leurs rangs. Des vieux briscards du rock dont on se demande quelle est la véritable motivation. Mais ils oublient un peu vite qu’avec le droit de la propriété actuel, certains d’entre eux n’auraient jamais pu faire carrière si celui-ci s’était appliqué à leur époque. Par exemple, Led Zeppelin avec ses « reprises », serait mort-né. Quand à ACTA, loin d’être mort, il continue son chemin sous d’autres formes : CETA, TPP, Atache Act… Les extrémistes du copyright sont décidément pleins de « $ressources$ ».

Architecte de l’information

Il est aujourd’hui indispensable, pour des sites web riches en contenus, des sites de grandes institutions, à but lucratif ou non, de faire appel à des spécialistes de l’organisation et du repérage de l’information, de même qu’à des spécialistes de l’expérience des utilisateurs. Ces deux types d’expertises convergent vers un même objectif : garantir un accès intuitif et facile au contenu, pour l’utilisateur d’une application ou d’un portail web (ou, plus généralement, de tout système d’information). On appelle les professionnels détenant ces expertises des Information Architects, « des architectes de l’information » pourrait-on dire en français.

Le livre papier, culture du pauvre ?

Arnaud Nourry, PDG du groupe Hachette Livre donne sa définition des bibliothèques :
“Ces lieux ont pour vocation d’offrir à des gens qui n’ont pas les moyens financiers, un accès subventionné par la collectivité, au livre. Nous sommes très attachés aux bibliothèques, qui sont des clients très importants pour nos éditeurs, particulièrement en littérature.
Alors, il faut vous retourner la question : est-ce que les acheteurs d’iPad ont besoin qu’on les aide à se procurer des livres numériques gratuitement ? Je ne suis pas certain que cela corresponde à la mission des bibliothèques.”

ACTA n’est plus, vive la démocratie!

La Quadrature du Net a été une tête de pont dans la lutte contre ACTA. Les Anonymous avaient aussi manifesté leur désaccord, tout comme le Parti Pirate. De nombreux biblioblogueurs (dont les influents Silvae et Callimaq, ainsi que… modestement, votre serviteur) se sont également mobilisés contre le texte liberticide. L’IFLA et l’EBLIDA se sont exprimées clairement contre. Les associations professionnelles hexagonales se sont positionnées également contre à travers l’IABD.

En revanche, les médias traditionnels sont restés totalement muets depuis 2008. Carton rouge à la télévision en particulier. Hormis quelques mots à la radio, la mobilisation a été entièrement le fait d’Internet.