Le fact-checking en 1687 : « Assurons-nous bien du fait, avant que de nous inquiéter de la cause. Il est vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens, qui courent naturellement à la cause, et passent par-dessus la vérité du fait, mais enfin nous éviterons le ridicule d’avoir trouvé la cause de ce qui n’est point. »
Histoire des oracles, Fontenelle
Catégorie : Médias
Presse locale : quand c’est la source qui divague
Dès le lendemain de cet événement, les rumeurs les plus folles se sont mises à courir à propos des circonstances. Les erreurs s’étaient glissées jusque dans la presse locale, tant le Télégramme que Ouest France. En accord avec la famille, j’ai donc décidé d’écrire aux deux rédactions pour leur demander des comptes. Vous ne devinerez jamais où ils ont pêché leurs infos erronées…
Où va la presse?
Nous découvrons, nous vérifions, nous confrontons, nous relayons et, parfois, nous commentons. Et, au fil de l’expérience, nous nous créons de nouvelles habitudes de lecture, finalement plus ouvertes qu’auparavant. Peu à peu, nous inventons notre propre journal, fait de plusieurs. Et qu’importe qu’ils soient imprimés ou numériques.
Les médias traditionnels plus fiables qu’Internet?
« On peut répéter à l’envi des choses fausses, considérer, que si c’est écrit dans le journal c’est que c’est vrai ; mais moi, à l’école, on m’a appris à ne pas croire ce qu’il y a dans les journaux ni dans les livres, […] Moi, ce qu’il y a dans les articles de presse, par principe je ne le crois pas. Parce que je suis un esprit libre et indépendant, et que j’entends le demeurer. C’est peut-être dans L’Observateur ou Le Petit Bessin […], mais moi je n’y crois pas, par nature et par essence. »
Une société de lecteurs (2) – TAFTA
Les États-Unis et l’Union Européenne mènent des négociations commerciales depuis juillet 2013 pour mettre en place un accord de libre-échange dans un très important nombre de domaines. Le problème le plus important du futur traité est l’instauration d’un tribunal arbitral où les entreprises pourraient attaquer les états. Cela signifierait la fin de la souveraineté pour 29 états (28 + USA) et 820 millions de personnes, représentant la moitié du PIB mondial.