Game of Thrones
Internet est une mine d’information pour les fans de séries. Et j’ai un scoop pour vous : ça marche aussi pour livres, y compris les classiques de la « vraie » culture!
Internet est une mine d’information pour les fans de séries. Et j’ai un scoop pour vous : ça marche aussi pour livres, y compris les classiques de la « vraie » culture!
Sur les réseaux sociaux, nous pouvons tous participer à la désintox. Pour les mass médias, les spectateurs/auditeurs/lecteurs n’ont pas un tel pouvoir. A la Télévision, le nettoyage des commentaires racistes, c’est pour quand?
Ah, ma bonne dame, avec tout ce qu’on voit à la télévision! Toute cette délinquance, tous ces étrangers, et maintenant tous ces migrants… Je ne suis pas tranquille, je voudrais que ça s’arrête.
Où croyez-vous que les Youtubers puisent pour préparer leur prochaine vidéo? Où croyez-vous que je cherche quand il me manque un détail ou que je veux approfondir un point que je connais moins, voire simplement me rafraîchir la mémoire, en vue d’un billet de blog? Où croyez-vous que nous nous tournons pour trouver des sources cliquables et des illustrations iconographiques, sonores ou vidéos? Internet est notre principal réservoir, ainsi qu’à bien d’autres. Si tous les internautes utilisaient la toile comme Antonio Maria Da Silva, Jack Andraka et Thomas Van Linge, le monde serait meilleur. Pour tendre vers cette utopie, les bibliothèques ont un rôle à jouer.
Il faut donc cesser de décrire Internet comme un repère d’obscurantistes et d’extrémistes lus par une population exclusivement constituée de gens crédules : ce n’est pas la télévision Russe.
En laissant faire Daech malgré les moyens qui sont les nôtres, c’est comme si nous posions nous même la dynamite sur les monuments détruits méthodiquement par les extrémistes. Ce grand autodafé que nous n’empêchons pas, c’est comme si nous le commettions nous-même. Le directeur des antiquités de Palmyre, c’est comme si nous l’avions nous-même découpé en rondelles et livré aux corbeaux. L’horreur et la désolation de façade, ça suffit. Des actes!